●○○○○ Le livre électro… 1er essai

Une historiette… voilà ma première lecture « électronique ». J’ai reçu «Fiché Coupable», petit roman d’une centaine de pages qui montre comment un flic devenu la Loi – et non son représentant – décide d’être juge et partie face à un citoyen lambda. L’histoire se lit très vite, se résumant à une confrontation d’idées, voire d’idéaux entre un flic totalement réactionnaire et donc en phase avec la politique actuelle et un écrivaillon qui se veut libertaire. Ce n’est pas trop mal écrit et l’enjeu pour moi était de voir si la lecture électronique était satisfaisante. Donc, je reviens sur des critères techniques.
La lecture électronique permet au lecteur de choisir la taille des caractères et ceci est un vrai luxe pour les presbytes comme pour les myopes… sous réserve que l’écran qui affiche les mêmes caractères ne soit pas agité par des tressaillements intempestifs. Il manque la sensation de tourner vraiment les pages, mais ce type de lecture n’est pas déplaisant. Le seul reproche que je ferai après cette lecture s’adresse à l’éditeur : comment peut-on, dans un livre aussi court commettre autant de fautes de césures et quelques fautes de frappe ? Grossièrement, je dirai que sur une centaine de césures, les bonnes se comptent sur les doigts d’une main, par contre les césures comme « méth-ode » sont légions. Ce fait montre toute le côté pernicieux du livre électronique, qui est pourtant un vrai progrès.
Une fois encore sont confondues technologie améliorant l’ordinaire et luxe au rabais. Pourquoi ne fait-on plus appel à des correcteurs ? Que vous lisiez votre quotidien imprimé (ou en ligne) ou ce type de livre, une multitude de fautes (d’orthographe, de grammaire, de frappe) persistent car personne n’a pris le temps de relire et de corriger ces écrits… et oui, le métier de correcteur a disparu et c’est un véritable dommage pour le lecteur qui ne peut apprécier de lire des écrits où la forme déçoit tant qu’elle relègue le fond… au fond. Au final, je suis déçu de cette première approche mais espère que le prochain roman électro que je lirai me permettra de prendre le temps d’apprécier le talent du conteur et non de pester sur des mots incompréhensibles du fait de leur absence d’orthographe ou de césures déplacées !

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