Une atmosphère de village tranquille, dans la campagne catalane, le café-épicerie est le seul lieu d’animation et d’échanges entre l’épicière, le boulanger, le gendarme, le benêt du coin… Tout semble tranquille, comme endormi par la prise de somnifères, quand déboule Éliane, juchée sur escarpins et en robe affriolante, en panne et en cavale, affolant cœur et esprit des résidents. Les mâles débloquent à fond, les femmes s’inquiètent de cette concurrence. L’atmosphère change au fil des pages. Peu à peu un doute s’installe. Ce village « El forat dels innocents » est-il juste un bled catalan ou bien le siège d’une organisation secrète. Gil Graff nous entraîne dans un delirium tremens avec « Catalan Psycho », nous révélant l’étrange comportement d’humains, pas si éloignés de nous, ne seraient-ce leurs sentiments exacerbés qui permettent à d’autres de les catalogués comme fous.
Gil Graff – Catalan Psycho – Marenostrum 2008
c’est toujours agréable de trouver une critique sympa 🙂