Deuxième opus de Jake Hinkson chez NeoNoir, deuxième descente avec « L’homme posthume » après « L’enfer de Churchstreet »… et encore une tentative de rédemption pour Jake le pasteur.
Elliott ressuscite après une tentative de suicide foirée et 3 minutes de mort effective. Sa chance s’appelle Felicia (forcément !), enfin son hypothèse de survie plutôt. Donc, quand Elliott décide de se barrer de son lit d’hôpital, c’est pour rejoindre Felicia, la belle et quelque peu étrange infirmière. Jusque là, tout va bien pour Elliott. Cela se dégrade rapidement quand il s’avère que l’entourage de la belle, un flic crétin, son jumeau et Stan the Man sont sur un coup à plusieurs millions de dollars. Elliott se retrouve à faire le 5ème homme, lui qui n’a rien à perdre mais semble-t-il alors tout à trouver… N’allons pas plus loin pour décrire cette histoire, car ce court roman nous embarque alors à une vitesse phénoménale, autant en actions qu’en réflexions avec des dialogues très pointus autour de l’existence de Dieu ou du traitement des ordures. Des personnages et une histoire autant barrés que dans « l’enfer », une aptitude de Jake Hinkson à nous rendre des malfrats presque appréciables et un mec totalement borderline sympathique, un rythme soutenu de la première à la dernière page avec un final à la hauteur. Un 9ème roman au titre parfait de la collection déjà mythique qui, pour l’instant, ne connaît pas de fausse note.
Jake Hinkson – L’homme posthume – Gallmeister 2016