L’île aux oiseaux
Marqué par la perte récente de son fils unique, l’inspecteur Fin Macleod, est envoyé sur Lewis, son île natale, où il n’est pas revenu depuis dix-huit ans. Sur cette île tempétueuse du nord de l’Écosse, couverte de landes, où l’on se chauffe à la tourbe, pratique encore le sabbat chrétien et parle la langue gaélique. Sur fond de traditions ancestrales d’une cruauté absolue, Peter May nous plonge au cœur de l’histoire personnelle de son enquêteur Fin Macleod. Fausses pistes, dialogues à double sens, scènes glaçantes l’auteur tient le lecteur en haleine jusqu’à la dernière page.
L’atmosphère est glaciale, on est loin des villes, plutôt ancré dans une communauté taiseuse où les secrets alimentent la saga. Les crispations entre les acteurs sont palpables et chaque détour d’intrigue est magnifié par les lieux décrits.
Peter May – L’Île des chasseurs d’oiseaux – Éditions du Rouergue 2009
Un cœur de cuivre
Leena Lehtolainen ramène elle aussi son héroïne – Maria Kallo – aux sources, dans sa ville natale d’Arpikilâ (ville imaginaire, calquée sur les nombreuses petites villes minières du sud finnois). Là encore, les secrets de famille et de communauté induisent le déroulement de l’enquête où la psychologie de chaque personnage est peu à peu découverte. Les aspects liés à la quête du pouvoir qu’il soit administratif ou politique sont sous-jacents.
Leena Lehtolainen – Un cœur de cuivre – Gaïa 2009
Dans ces deux polars, l’accent est mis sur le lien entre la personnalité des acteurs et leur lieu de vie. Le désir d’asseoir son rôle dans la communauté met en exergue les tensions entre chacun surtout si le poste visé est désiré par plusieurs…