La cartographie des polars évolue, d’abord parce que le polar, très francophone à ses débuts (Simenon, Leblanc), se diversifie. Avec en toile de fond permanente des livres venus des États-Unis d’Amérique, d’autres spots fleurissent, d’abord l’Angleterre suivie de près par l’Espagne, puis l’Irlande et l’Écosse, enfin les Scandinaves et maintenant l’Asie. Et toujours des villes, car le polar est très urbain.
La carte dynamique se trouve ici. La base de données est en construction et ne demande qu’à s’enrichir au fur et à mesure de mes lectures. Au fil de la construction, beaucoup d’auteurs nord-américains et européens sont recensés, pas mal d’urbains (Lehane, Montalban, Izzo…), mais aussi quelques découvreurs de grands espaces comme Arthur Upfield, Tony Hillerman voire James Lee Burke.
L’idée de la carte est d’aborder les livres par choix de destination, comme un visiteur cheminerait dans une ville ou un hinterland en suivant le guide. Ici, le lecteur suit les livres d’une ville, d’un pays, d’une région où la description est afférente à l’action.