« Quand les anges tombent » de Jacques-Olivier Bosco, dans la droite lignée de ses écrits antérieurs, toujours aussi cash, couillu, mordant, un polar à la sauce blockbuster (littéralement)… sauf qu’ici le quartier est l’institution en la personne du préfet de Paris ! Le film, pardon le livre démarre avec le crash d’un airbus sur une prison… puis par le kidnapping d’enfants dont les parents ont été réunis par le passé. À partir de là, sans dévoiler l’intrigue, J-O.Bosco envoie, des bastos, du sang, des sentiments, du chantage et toujours une critique acerbe du pouvoir et des gens de pouvoir. Comme dans les films en noir et blanc, le méchant n’est pas si méchant, les gentils jamais gentils et les enfants bientôt pourris.
Un roman à lire d’une traite, comme un polar des années 70, où l’on philosophe uniquement après les échanges de tirs… plombants. Pas à dire mais le dernier « job » est plutôt bien fait, un poil trop angélique toutefois avec la survie de certains des jeunes héros.
Jacques-Olivier Bosco – Quand les anges tombent – Jigal 2014