●●○○○ Une nuit trop douce pour mourir

Mise en page 1La verve, la gouaille et la critique sociale de Gouiran ! Clovis, ses chèvres, ses amours tumultueuses, l’apéro, les calanques, voici pour le côté soleil, règlements de comptes, meurtres en série, voici pour la nuit.
« Une nuit trop douce pour mourir » de Maurice Gouiran, toujours sur un ton léger, avec un Clovis de plus en plus fatigué, mais toujours amateur de Mauresques et de jeunettes, toujours sur des histoires qui sont plus que d’actualités (ici, sur le thème de la GPA), toujours sur l’interstice entre monde globalisé et vie locale… frais comme une anisette.
Nous retrouvons donc Clovis, qui passe beaucoup de temps au zinc à croire que le jaunet va occulter Emma mais qui n’oublie pas pour autant les petits plaisirs des calanques du Frioul conjuguant iode, soleil, fricassées et jolies pépées. Pendant ce temps, les affaires continuent avec le dézinguage régulier de dealers des quartiers nord mais aussi avec une affaire de tueur en série sur lequel notre héros va être appelé à œuvrer en sous-marin, comme d’habitude. Deux affaires, deux commanditaires aussi jolies et la saga du traitement antisocial de notre belle société. Des nuits de travail, de débauche et de planques, des nuits douces sauf pour mourir. Tout y est, un polar bien troussé qui se lit rapidement. Un seul petit regret, deux petites anicroches (coquille et erreur) non vues par l’éditeur (abus de glaçons à l’apéro ?), ce qui est heureusement exceptionnel chez Jigal.

Maurice Gouiran – Une nuit trop douce pour mourir – Jigal 2015

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