Paris, la nuit, de club en boîte, de bar en fête, « Fitz » trimbale ses états d’âmes et sa poudre magique à la recherche de ses fidèles clients. Pas d’objectif à long terme, une cuite à la vodka à maintenir, des jolies filles à tomber, une vie de teufeur, d’argent facile et d’incompétent notoire… jusqu’au jour où, parmi ses conquêtes, quelques unes commencent à mourir d’horrible manière. Coincé par son ex, commissaire de police, Fitz enquête dans son milieu pour retrouver l’infâme sadique… Olivier Gay nous a concocté une histoire efficace avec un scénario ténu, des dialogues oscillant entre Audiard et Dard, un rythme affolant entretenu par la blanche, et des images forcément sympathiques comme un ex rocker vieux beau mais toujours bagarreur et les pulsations de la zique en toile de fond. Un polar qui se dévore en 6-4-2 et un final en pied de nez. Amateurs de sensations fortes et vives, jetez-vous sur « Les talons hauts rapprochent les filles du ciel », dont le titre est, on ne peut plus explicite !
Olivier Gay – « Les talons hauts rapprochent les filles du ciel » – Le Masque 2013