Qaraqosh

Description

Ce qui est sûr, c’est que Clovis ne voit pas arriver ce Mikki d’un très bon œil… D’une part, parce que cet escogriffe pas très clair se dit menacé et cherche une planque du côté de la Varune, d’autre part, parce qu’il arrive d’Irak où il prétend avoir combattu au sein d’une milice chrétienne nommée Qaraqosh. Et puis Clovis n’a pas de temps à perdre : il doit partir le surlendemain pour un reportage à Prague où l’on vient de retrouver la bibliothèque d’Himmler consacrée à l’ésotérisme et à la sorcellerie. Coïncidence ou opportunité, c’est justement à Prague que la milice Qaraqosh a été créée. De leur côté, Emma et le SRPJ se retrouvent à enquêter sur deux meurtres commis dans la région, sur le même modus operandi. Les deux victimes s’avèrent également avoir été membres de Qaraqosh. Y aurait-il un lien avec ce fameux Mikki ? Entre les investigations de Clovis à Prague et celles d’Emma partie en urgence à Londres, le fil de la vérité semble se dénouer… Mais tous deux sont bien loin de se douter de la tournure que va prendre cette affaire !

Qaraqosh est une ville chrétienne du nord de l’Irak, près de Mossoul. Une ville vidée de ses habitants ayant fui l’enfer de la guerre ! Rien à voir donc avec la vie habituelle et plus ou moins paisible de Clovis à la Varune. Pas plus qu’avec la gigantesque bibliothèque ésotérique d’Himmler qui vient d’être retrouvée à Prague… Mais ça, c’est sans compter sur Maurice Gouiran et son art de tisser d’incroyables intrigues multi directionnelles ! On est en plein dans l’Histoire contemporaine… On est aussi en plein dans les embrouilles et les règlements de compte sanglants… Par un incroyable fruit du hasard, Clovis est le centre de ces intrigues croisées… Et nous aurons bien besoin de sa perspicacité et de son regard iconoclaste pour faire le tri et comprendre ce qui relie tous les protagonistes de cette histoire !

« On a droit à un polar costaud, à la mesure de ce grand auteur, qui nous donne à chaque fois l’impression qu’il improvise, comme dans la vraie vie, sans jamais donner l’impression de forcer. La lecture n’en est que plus plaisante et définitivement addictive. À lire évidemment, pour apprendre et être moins con. » Black Novel.